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Telesuivi medical en oncologie

Télésuivi médical et oncologie, la solution ONCO’nect

Le télésuivi médical, un incontournable en cancérologie

La solution de télésuivi médical ONCO’nect relie le soignant à son patient. Grâce à la transmission d’informations médicales en temps réel, la prise en charge gagne en fluidité. La confiance et la qualité de vie du patient se trouvent augmentés. Retour sur 3 ans d’expérience au sein du service de cancérologie de l’Hôpital Henri Mondor (AP-HP).

ONCO’nect est une solution utilisée pour la surveillance des patients en cours de chimiothérapie en hôpital de jour. Elle pallie la fracture dans la communication entre les patients à domicile et les équipes de soin. « Auparavant, à la sortie de l’hôpital, les patients rencontraient plus de difficultés à rester en lien avec le service ». Dr Emmanuelle Kempf, oncologue à l’Hôpital Henri Mondor.

Pour quelles raisons ? « Parce qu’une fois rentré à domicile, le patient peut avoir des symptômes plus ou moins graves qu’il souhaite juste signaler. Ou  bien pour lesquels il y a la nécessité de réagir rapidement. Or l’accessibilité aux services est souvent complexe et dissuasive. Par ailleurs, les médecins généralistes ne sont pas forcément tous et toujours disponibles. Ou bien ni en mesure de répondre à certaines questions spécifiques des patients concernant leur traitement anti-tumoral. ». En effet, « nous utilisons des traitements complexes et potentiellement très toxiques. » La communication avec les patients doit rester la plus réactive, et la plus interactive possible.

Le feu vert pour la chimiothérapie

La solution de télésuivi médical ONCO’nect participe aussi à l’optimisation des prises en charge. Avant la mise en place de l’outil, « de nombreuses chimiothérapies préparées à l’avance étaient annulées le jour du rendez-vous. Notamment parce que le patient présentait des toxicités résiduelles importantes », décrit le Dr Kempf.

« Mais les équipes n’avaient pas reçu l’information en amont. Nous ne pouvions pas anticiper. » Conséquence, un surcoût financier et logistique.

« Les patients perdaient leur temps. Ils devaient venir consulter, éventuellement faire une prise de sang.  Puis attendre les résultats, alors que l’administration de chimiothérapie n’était pas possible compte tenu de leurs symptômes. Cela manquait de fluidité. » Avec la solution de télésuivi médical ONCO’nect, les équipes disposent désormais de toutes les informations nécessaires pour donner le ‘ok chimio’. C’est à dire le feu vert certifiant que le patient peut bien bénéficier de son traitement.

La solution de télésuivi médical en déploiement au sein de l’AP-HP

Ce système est d’autant plus fluide que « depuis septembre 2020, le paramétrage des rendez-vous est automatique », décrit le Dr Kempf.

L’interfaçage du système d’information a évolué en ce sens. « Maintenant ONCO’nect va pouvoir être déployé dans d’autres services de l’AP-HP. » A ce sujet, « l’arrivée de Covidom, petit frère d’ONCO’nect, pendant la crise sanitaire, a été un coup d’accélérateur pour ce déploiement », atteste le Dr Kempf

« L’impulsion, pendant la crise, a été de favoriser le maximum de télésuivi, de télésurveillance et de téléconsultation. » L’objectif ? Que tous les patients éligibles soient inclus dans ONCO’nect. « Tant que ce dispositif est cliniquement pertinent pour chacun d’entre eux bien sûr. Cela permet d’augmenter les interactions avec l’hôpital », étaye le Dr Kempf. « Nous n’imposons rien, nous restons au service des patients. »

ONCO’nect pour un meilleur maintien à domicile

Une des phases ultérieures du déploiement d’ONCO’nect ? Les soins palliatifs à domicile. « Je m’en suis beaucoup servi auprès de patients isolés qui se sont sentis rassurés, sécurisés par l’outil », témoigne le Dr Kempf. La solution leur « permet, ainsi qu’à leur infirmière à domicile, de chater de chez eux, d’envoyer des photos d’escarres, par exemple, ou des ordonnances». Un maintien à domicile dans de bonnes conditions limitant les transferts inutiles aux urgences.

 

Sources : Interview du Dr Emmanuelle KEMPF, oncologue à l’hôpital Henri-Mondor, Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), le 4 mai 2021

L. Bourgault – Aurala Communication